Concours
Salut tous le monde,
Pauline M.W fait son cinéma #12 : Gatsby
Gatsby le Magnifique, une histoire époustouflante au cœur des années folles où la démesure et l\’extravagance sont tout l\’enjeu du film de Baz Lurhmann car Gatsby est un rêveur, qui poursuit son rêve américain de réussite, de fortune et d\’amour malgré le fait que l\’amour qu\’il entrevoit dans Daisy n\’est qu\’une chimère et n\’est au fond qu\’une illusion. La tonalité de Fitzgerald est je trouve assez bien respectée, on ne croit guère la sincérité de Daisy qui comme le prédit Nick en préambule : « son sourire vous donne toujours l\’impression que c\’est vous qu\’elle attend ». Daisy est bien une petite sotte pourrie gâtée qui rêve d\’évasion et d\’aventure, moins horripilante que Mia Farrow, Carey Mulligan joue plus discrètement l\’ambiguïté de cette jolie blonde. Di Caprio est étonnant en Gatsby, la proche quarantaine lui va comme un gant, il est charmant et énigmatique, à la fois prince charmant et dingo, bien loin du bellâtre qu\’il jouait dans sa jeunesse. L\’intemporalité de l\’histoire qui bien qu\’empreinte de jazz, de vieilles voitures et de headbands à plumes propose une lecture plus moderne par des détails anachroniques judicieusement placés. Notons tout d\’abords les costumes divins dessinés par Prada qui veille non pas a reproduire les tenues des années 30 mais à s\’en inspirer pour conférer au film un brin de modernité. On a également remarqué la bande son : Jay Z (d\’ailleurs producteur exécutif du film), un cover d\’Amy Winehouse, une exclamation d\’Alicia Keys, … qui donne au film une couleur d\’aujourd\’hui. Bref le réalisateur n\’a pas lésiné sur les paillettes, les confettis qui virevoltent peut être pour légitimer l\’utilisation de la 3D mais c\’est jolie on ne dira pas le contraire et cela contraste davantage avec la Valley of Ashes où la misère est d\’autant plus accentuée afin d\’offrir une critique bien secondaire des différences entre les classes sociales.My Little Box 10 : My Little Riviera Box
Under my umbrella
Lipstick : Ruby Red, Calvin Klein
Parapluie / Umbrella : Galeries Lafayette
Green is the new chic !
Yellow Heels

Pauline M.W fait son cinéma #11 : L’Ecume des jours
Malgré le fait que je n\’ai pas lu le livre de Boris Vian, on retrouve dans le film toute la poésie, parfois très ironique et crue, l\’inventivité, et le satirique de l\’auteur que j\’avais auparavant pu trouvé dans l\’Arrache coeur.
S\’il était audacieux de faire l\’adaptation de ce livre au récit incongru et de rendre compte des descriptions tarabiscotées et tordues de ce monde aux espaces temporels et spatiaux hors conscience, Michel Gondry a réussi par la technique du stop motion, qui me fait penser Wallace & Gromit, à recréer ce monde de fou.
Le romantisme de l\’histoire tout de même très central permet également de montrer l\’aliénation du monde moderne par le travail mais aussi par le culte du savoir qui devient une véritable drogue pour Chick (interprété par Gad Elmaleh). Le film malgré les nombreux effets spéciaux et autres machineries d\’inventeur fou, garde sa french touch, ce qu\’on apprécie vraiment dans ce tourbillon de blockbusters américains. Romain Duris et Audrey Tautou on cette douceur et cette naïveté qui correspond bien à leur personnage qu\’on croirait presque écrits pour eux.
Difficile de parler de ce film qui parait si innovant mais dont l\’histoire a déjà pourtant plusieurs décennies. Je vous conseille d\’aller le voir, c\’est une belle parenthèse entre bons et mauvais rêves.
Stripes
Je vous dis à bientôt et vous fais des bisous.
Pauline M.W
Hypnotic Owl
Un week end gris, venteux, pluvieux… c\’était pas la grande joie niveau vestimentaire… J\’ai donc opté pour une tenue très sobre (et sombre) qui tend davantage vers l\’outfit d\’automne, mais bon j\’avais tout de même pas chaud.
Lipstick : Orange Pop up de la collection Rouge Edition de Bourjois





































