Mes 8 Incontournables cinématographiques

Aujourd’hui je vous ai concocté une liste de 8 de mes films préférés pour avoir de quoi vous occuper pendant vos vacances. Bien loin d’être des films de Noël, ce sont cependant mes indispensables cinématographiques, mais je vous épargne quand même les classiques connus de tous tel Breakfast at Typhanies, Scarface et le Parrain car je ne vous ferai rien découvrir… même s’ils auraient bien leur place dans ma liste puisque je ne m’en lasse pas.

Il y en a pour tous les goûts, chaque époque cinématographique y est représentée et j’espère que vous ne vous arrêterez pas à l’année de production. J’ai un goût prononcé pour les vieux films, mais je trouve notamment que ce que je vous propose ne prennent aucune ride !

 
Les Disparus de Saint Agil, C. Jacque

C’est le film qui m’a fait aimer le cinéma comme je l’aime aujourd’hui. Il date de 1939 mais n’a pour moi pas pris une ride. C’est l’histoire 3 garçons dans le pensionnat de Saint Agil qui rêvent d’évasion et de l’Amérique et qui par le pacte secret de l’organisation des Chichecapons se promettent de partir ensemble, jusqu’au jour où l’un deux disparait mystérieusement une nuit du pensionnat : ses copains sont alors partageaient entre un sentiment d’abandon et de doute et décident de mener l’enquête et de partir à sa recherche. Dans ce film, j’adore le suspens, le dénouement aussi, les dialogues évidemment de Prévert et si vous êtes parents il est idéal à regarder avec des enfants de 7 ans ou plus.
Chéri, S. Frears

Si j’avais pu choisir une période de l’Histoire où vivre c’est bien la Belle Epoque. Ce film tiré de l’adaptation du roman du même nom de Colette est pour moi une combinaison de costumes somptueux et de douce tragédie conduit par deux acteurs sublimes : Michelle Pfeiffer et Rupert Friend. Un film romantique certes mais dirigé avec tellement d’habileté qu’il en devient un film à la fois Historique et moderne. Le côté « psychologique » du film est aussi habilement amené, car il met en exergue la mélancolie, certes différentes, de deux personnages littéralement opposés et les combine pour en faire quelque chose d’universel.
 
Les seigneurs de Dogtown, C. Hardwicke 
Alors là on est vraiment très loin des autres films dont je vous ai parlé. C’est un peu l’allégorie de mon adolescence, oui difficile à croire qu’une fille avec des robes chats et licornes est pu être il y à une petite dizaine d’années une skatteuse rebelle. En gros j’adore toujours autant ce film parce que l’image est belle, la bande son dingue et que j’ai toujours aimé les sports de glisse, et puis j’aime vraiment les biopics. Je crois aussi que c’est le 1er film qui m’a fait découvrir Emile Hirsch qui est littéralement un acteur que j’adore, aux multiples casquette. Pas besoin d’aimer les sports de glisse pour l’apprécier, et si ça peut vous convaincre, la réalisatrice à également fait le chapitre 1 de Twilight.
L’épouvantail, J. Schatzberg

Un des premiers films d’Al Pacino (#coeurchouchouAlPacino) aussi émouvant que subtil, clin d’oeil à la « Beat Generation » puisqu’on suit Al Pacino et son acolyte dans un road trip en stop à travers les Etats-Unis, chacun avec un but différent, une philosophie de vie différente, mais tout deux légèrement en marge de la société, souhaitant la réintégrer à sa façon, et combattre la solitude. Je le conseille vraiment au fan d’Al Pacino, car il joue
Le fantôme de l’Opéra, J Schumacher
Je suis une grande fan des comédies musicales tant pour la musique que pour les histoires à l’eau de rose et je pourrai en regarder tous les jours des nouvelles si c’était possible. The Phantom of The Opera est, avec West Side Story, la comédie qui berçait mon enfance : ma mère les écoutait en repassant. En plus je trouve son adaptation cinématographique très fidèles, avec des acteurs/chanteur bien choisis et on est littéralement happé dans l’histoire. Pour les férus de cinéma il y a même une adaptation plus spychédélique du Phatom de l’Opéra par Brian De Palma : Phantom of the Paradise.

Control, A. Corbijn

Un autre biopic, comme je les aime, sur le groupe Joy Division, célèbre groupe anglais des années 70. En plus de raconter les débuts du groupe, il axe le film sur le leader, Ian Curtis, et survole le mal-être qui le rend si charismatique. Perdu entre 2 amours et ses crises d\’épilepsie, le chanteur crée les tubes qui feront la notoriété du groupe, et le film est ponctué des mélodies les plus connues, placées aux bons endroits de la narration.
Il est cruellement personnel, mais nous attire jusqu’au bout. Les fans de rocks anglais adoreront l’ambiance so British en noir et blanc, et les petites maisons en briques (rouges).
Les amours imaginaires, X. Dolan

Un film drôle, onirique, mais terriblement réaliste dans la justesse des personnages, de par la réalité crue des réactions et des différents caractères. Un film très loin du cliché sur les amours impossibles, tout ça dans l’atmosphère rétro de Montéral chère à Xavier Dolan et avec une bande son à la fois vintage et moderne.

 

Elephant, G. Van Sant

Ce que j’aime dans ce film, c’est qu’il ne se passe rien mais que nous sommes tenus en haleine du début à la fin tellement chaque détail à son importance. Gus Van Sant, loin d’être manichéen, réussi à exprimer la détresse de ses protagonistes sans pour autant les rendre pathétique ou mauvais et nous dévoile finalement une histoire où la différence et l’oppression est propre à chacun : une histoire d’outsiders touchante et poignante, mais qui nous renvoie la solitude des autres au visage. Pour celles et ceux qui voudraient en voir plus je vous conseille aussi Paranoid Park et Mala Noche, Gus Van Sant étant un de mes réalisateurs fétiches.

 
 

J’espère que ma sélection vous a plu, j’ai toujours un peu peur de ne pas vous intéresser avec mes articles de cinéma, mais c’est une vraie passion pour moi et ça occupe une grande partie de mon temps.

N’hésitez pas à me dire si vous les avez vu et si vous avez aimé, mais également à partager vos indispensables cinématographiques à vous.

Je vous embrasse, passez de bonnes vacances !

Pauline M.W

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